Découvrez les incontournables et les trésors du patrimoine de Gisors, capitale du Vexin Normand.

Outre sa forteresse médiévale qui domine la ville et son impressionnante église aux allures de cathédrale, Gisors abrite d’autres trésors patrimoniaux à découvrir en flânant dans la ville.

Le Château Fort de Gisors
L’église  » Cathédrale  » de Gisors

Flânez dans la ville avec le Plan de visite de Gisors, également disponible à l’office de tourisme et profitez pleinement de votre visite avec les audioguides disponibles en location à l’Office de Tourisme.

Tarif 5 € / tarif réduit 4 € (jeunes de 6 à 17 ans, personnes handicapées, demandeurs d’emploi).

LE LAVOIR

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Probablement construit dans la seconde moitié du XVe siècle, le lavoir est alimenté par l’Epte. Cette rivière emblématique de 117 km a marqué la frontière historique et géographique de la Normandie. Aujourd’hui, la vallée de l’Epte est un site naturel classé.

LES DOUVES

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Du lavoir, vous longerez un vestige de l’enceinte urbaine construite au XIIe siècle qui protégeait la cité médiévale. Des douves, vous apprécierez l’enceinte castrale du château et les nombreuses tours qui la jalonnent : la tour du prisonnier, la porte de bleu, la tour frileuse, la tour sans nom, la tour du diable, la porte des champs, la tour carrée et les deux tours pentagonales.

LA RUE DE VIENNE

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Elle porte le nom de la ville de Vienne dans l’Isère afin d’honorer son soutien durant la seconde guerre mondiale. Le haut de la rue conserve, malgré les bombardements de 1940, un grand nombre de maisons à colombages datant des XVe et XVIe siècles.

Le Passage du Monarque fait référence à Philippe Auguste. Il constituait au XIIe siècle l’entrée principale du château. Au n°8 de la rue, se situait l’ancien tribunal du bailliage et de la prison de justice. Au n°6 se trouvait jadis le logis du sieur Grainville, chez lequel Henri IV séjourna à plusieurs reprises.

LE CABINET DE VERDURE

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Dernier vestige du pavillon de plaisance des Douet de Graville, il est daté de la fin du XVIe siècle. Situé au centre d’un parc de trois hectares, il était entouré d’un jardin à la française. Il s’apparente à un Cabinet de verdure ou une Gloriette et constitue un des éléments de décoration du parc. Les grilles en fer forgé ont été exécutées par le lycée de Gisors en 1980 sur un dessin de Gendreau, architecte des Bâtiments de France, d’après un modèle du XVIIe siècle.

LA CHUTE D’EAU

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L’eau, symbole frontalier, fut également avec la rivière le symbole de l’activité économique de Gisors jusqu’à la seconde guerre mondiale. Au Moyen Âge, tanneurs et cordonniers, puis, aux XVIIe et XVIIIe siècles, sous l’influence de Colbert, les manufactures de draps, de dentelles et de tapisseries animaient la vie économique de la cité.

Aux XIXe et XXe siècles, les industries de filage, de tissage, de blanchisserie du coton et de teinturerie s’installèrent à Gisors.

LA VIERGE DORÉE

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Cette statue est l’oeuvre de Michel Poix. En acier inoxydable, cette oeuvre contemporaine est pour le moins atypique. Elle nous symbolise l’histoire de Philippe Auguste qui pénétra dans la ville le 28 septembre 1198 en forçant le barrage établi par Richard Coeur de Lion. A son passage, le pont céda et il tomba à l’eau, le poids de son armure l’entraînant aussitôt vers le fond.

Apercevant une statue de la Vierge qui se trouvait sur la Porte, le souverain fit la promesse de la faire dorer s’il parvenait à se sauver… C’est ainsi que la Vierge prit le nom de Vierge dorée.

Le message de l’artiste : Le corps de la sculpture n’est pas uniformément plein mais « déchiré » dans la partie supérieure du buste. Il s’agit d’une part de l’expression symbolique des forces contraires qui écartèlent tous les hommes et dans ce cas précis, d’une mère déchirée par ce fils qui allait lui être arraché par la mort.

Il s’agit aussi de l’expression symbolique de la nécessité de respirer et de s’ouvrir au monde pour en être imprégné. La tête de l’enfant coïncide avec le sein gauche, dernier point de fusion charnelle entre une mère et son enfant qui ne lui appartient déjà plus.

Michel Poix a choisi de dorer l’intérieur plus que l’extérieur afin d’intérioriser cette richesse.

LA CHAPELLE DE LA LÉPROSERIE

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La Chapelle de la Léproserie est le dernier témoignage de l’ensemble des bâtiments qui composaient la Léproserie fondée en 1210 par Jean de Gisors. Cette chapelle dédiée à Saint-Lazare a été classée Monument Historique en 1992. Elle a connu au cours de l’année 1996 d’importants travaux de consolidation et de réhabilitation. Décorée de fresques murales réalisées par le peintre Dado, elle est ouverte aux journées du patrimoine.

Visite virtuelle de la chapelle de la Léproserie

LE CHÂTEAU DE PABLO PICASSO

Château du Boisgeloup

Le Boisgeloup, hameau gisorsien, a accueilli de 1930 à 1936 l’Empereur de l’Art Moderne : Pablo Picasso. Il réalise au Boisgeloup de nombreuses sculptures. Son atelier se peuple d’animaux fantastiques et de grandes têtes. On retrouve l’influence du Boisgeloup dans « Boisgeloup sous la pluie » (30/03/1932) petite toile ovale représentant la place qui porte aujourd’hui son nom, « Femme nue dans un fauteuil rouge » (27/07/1932), « Le minotaure et la jeune fille » (25/06/1933) et « Le meurtre » (07/07/1934). Enfin, c’est au Boisgeloup que prend racine le chef d’oeuvre de l’art de notre siècle, « Guernica ».

Le château de Boisgeloup ouvre ses portes chaque année avec une exposition d’art contemporain.

LE PARC ENVIRONNEMENTAL FREDERIC PASSY

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L’histoire de cette propriété s’inscrit dans les différentes étapes du développement de Gisors. Tout comme la famille qu’elle abrite, elle joue un rôle urbain majeur.

C’est en 1610 que la Duchesse d’Orléans-Longeville fait poser la première pierre de la maison des Récollets (monastère d’hommes) à Gisors . L’établissement est, alors, situé rue des Fontaines. En 1788, s’y tient l’assemblée des Députés du Département de Gisors, présidée par Pontecoulant, Maréchal des armées du Roi Louis XVI. Il est, ensuite remanié sous Louis XVI par Louis-François Passy (1760-1834), receveur Général des Finances.

Des amis de Louis-François Passy achètent pour lui la propriété afin de lui donner un brevet de civisme. Le couvent des Recollets devient, ainsi, pendant 190 ans la propriété de la famille Passy. Cette famille donna, au 19ème siècle, d’éminents serviteurs de l’Etat et notamment le premier prix Nobel de la Paix en 1901. Le bien a ensuite appartenu à Marie Françoise Louise Adelaïde Passy, comtesse de Bueil, après avoir été recueilli dans la succession de Monsieur Louis Paulin Passy son père, puis aux consorts de Bueil ses descendants.

Propriété de la ville de Gisors depuis 1997, ce parc environnemental s’inscrit dans la démarche de préserver et valoriser une trame verte et bleue, qui dote le centre ville d’un véritable poumon vert. A long terme, il s’inscrira en continuité d’un réseau de chemins déjà existants, qui seront balisés, aménagés et paysagés.

Le parc environnemental est ouvert de 9h à 17h en hiver et de 9h à 19h30 en été.
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